Jeux Olympiques 2030
La candidature d’un territoire d’exception
Les Alpes françaises ont été sélectionnées pour accueillir les Jeux Olympiques d'hiver de 2030.
Le 24 juillet, à l’occasion de la 142ème Session du Comité International Olympique (CIO) à Paris, le CIO a attribué aux Alpes françaises l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver 2030, sous conditions de la réception de la garantie financière de l’État.
EXCELLENCE
A cette occasion, le président de la République, Emmanuel Macron a réaffirmé la mobilisation de l’État dans l'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques des Alpes françaises 2030 : « La France repousse les limites de l’excellence à chaque fois qu’elle organise un événement sportif. Nous croyons en l’avenir de nos montagnes et c’est une nécessité d’accompagner leur modèle de demain : une montagne innovante, ambitieuse, soucieuse des enjeux écologiques, accessible à tous. Je vous réaffirme l’engagement complet de l’État pour l’organisation de ces Jeux. Paris 2024 va être un succès, il en sera de même pour les Jeux d'hiver Olympiques et Paralympiques de 2030. Vous pouvez nous faire confiance, nous serons là et nous sommes fiers de porter cette candidature pour les Jeux d'hiver Olympiques et Paralympiques de 2030 ».
De son côté, François de Canson, vice-président de la Région Sud, s'est également félicité : « Les votes des membres du CIO en faveur des Alpes françaises couronnent un travail d'équipe et constituent un succès collectif ainsi qu'une marque de confiance qui honorent la France. Sobres, durables, responsables, inclusifs, ces Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver 2030 contribueront à façonner le modèle des Jeux d'hiver de demain ».
Pour le président du Comité Régional de Tourisme : « Il y a des jours qui comptent dans l’histoire d’une région. (…).
Après la Coupe du Monde de Rugby, le Tour de France, les Jeux Olympiques d’été, c’est ensemble, que nous apprenons cette superbe nouvelle : l’obtention des Jeux d’hiver 2030.
En tant que vice-président de la région en charge de l’économie et du tourisme, je me félicite de cette victoire collective pour les Alpes françaises.
Au travail pour faire de ces jeux une réussite totale pour nos massifs ».
FORMIDABLE OPPORTUNITE
L'élu régional a repris : « Ce n’est pas un jour anodin, et pour nous, amoureux de la montagne et des sports d’hiver, ce 24 juillet augure d’un avenir particulier pour nos massifs (...).
Cette candidature est une réponse aux ronchons anti tout, elle est cruciale pour les décennies à venir.
Elle porte en elle, le fruit de la montagne de demain, telle que nous la voyons et nous la vivons, dans le premier domaine skiable du monde celui des Alpes françaises.
C’est la candidature d’un territoire d’exception, à vivre à l’année, fait d’activités nature complémentaires, où le ski tient toute sa place et notre économie l’en remercie, mais pas la seule place.
Il est ubuesque de porter le discours moralisateur et généraliste d’une montagne sans ski car sans neige (…).
La candidature des Alpes françaises aux Jeux Olympiques et Paralympiques de 2030 est une formidable opportunité de démontrer au monde entier notre capacité d’organiser des Jeux d’Hiver sobres, durables et économes. Notre objectif est d’établir une nouvelle référence, en matière de conciliation entre les exigences du sport de très haut niveau, l’organisation de l’un des plus grands événements internationaux, et la préservation de nos espaces naturels. Nous voulons réconcilier, ceux qui auraient besoin de l’être, avec l’intégration de ces événements emblématiques dans un cadre naturel préservé.
Ne jamais opposer économie et écologie.
En d’autres termes, organiser des jeux, dans des territoires qui vivent de la neige et la connaissent, et qui savent accueillir des événements internationaux. En clair, des jeux Neige et Chalets ».
SOBRIETE ET RESPONSABILITE
« Notre projet a été fondé sur des principes forts et non négociables : S’appuyer sur les infrastructures régionales existantes, profiter de l’héritage des Jeux d’Albertville dont 95% des sites seront réutilisés, de l’UNOC à Nice en 2025, s’obliger à une compacité des sites par grandes familles de compétition : Nouvelles glisses dans le Briançonnais, Glace à Nice, les épreuves de ski classiques et de la glisse en Savoie, Le ski de fond en Haute Savoie. Les Jeux d’hiver de 2030, devront désormais parler de sobriété et de responsabilité économique. Des Jeux sobres, sans dépense extravagante, sans besoin d’investissements délirants dans les infrastructures. Mais des Jeux qui changent la vie des gens, ceux qui restent une fois les épreuves finies (…).
Vous l’avez compris, l’histoire est à construire.
La décision du CIO démontre que nous sommes en capacité de délivrer des jeux à hauteur d’homme et à rayonnement international », a conclu François de Canson.
Philippe URBAIN. Photos Pierre-Emmanuel TRIGO et Claude ALMODOVAR.